Christophe KOREKI fait l’état des lieux de l’industrialisation en Côte d’Ivoire, au Forum Africain de l’Industrie qui s’est tenu, le18 juillet 2024, au Radisson-Blu Hôtel. Un événement QUALIVOIRE, organisé avec le soutien des acteurs clés du secteur industriel, sous le patronage du Ministre d’Etat KOBENAN Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des productions vivrières.
Quels enjeux stratégiques pour la souveraineté industrielle de l’Afrique et plus spécifiquement de la Côte d’Ivoire ? C’est à cette problématique que l’écosystème industriel avec au moins 400 congressistes et plus de 1000 visiteurs a été convié à répondre. Au nombre des conférenciers figure en bonne place M. Christophe KOREKI, Conseiller spécial du Président du Conseil d’Administration aux Affaires institutionnelles et aux partenariats stratégiques du Groupe SIFCA.
« Dans les années 70, notre pays était un modèle en termes d’industrialisation pour des pays, notamment ceux d’Asie », a-t-il entamé, s’inquiétant de la régression connue par la Côte d’Ivoire en termes d’industrialisation. Même si, reconnaît-il, l’espoir est permis. » Quand vous parcourez la Côte d’Ivoire, il y a un petit changement. Des industries poussent un peu partout. Ce qui ne l’était plus il y a des décennies. L’industrie agro-alimentaire qui constitue un pôle important de l’industrialisation est porteuse d’espoir. Notamment la filière palmier à huile. Aujourd’hui, notre pays produit plus de 2,5 millions tonnes de régimes pour plus de 560 mille tonnes d’huile de palme brute et contribue à 2 % du PIB », explique M. KOREKI. Sans compter la création d’emplois pour une « jeunesse estimée à 70 % de la population. Et c’est la Côte d’Ivoire qui gagne », a-t-il conclu.
S’il est indéniable que l’industrie est le catalyseur du développement économique de tout pays, les crises successives survenues dans le monde, notamment, la crise énergétique, et surtout, la crise sanitaire et tout son corollaire de mesures barrières, ont montré les limites de la politique d’importation et mis en lumière la nécessité d’industrialisation. C’est pourquoi le Conseiller a insisté sur des initiatives à entreprendre, si l’on veut véritablement parvenir la SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE de la Côte d’Ivoire.