Le jeudi 20 juin, l’Unité Agricole Intégrée de Zuénoula a accueilli une session de sensibilisation sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) et le travail des enfants. L’initiative était destinée aux délégués du personnel, représentants des mutuelles et associations de travailleurs, et chefs de communautés riveraines. Elle visait à améliorer la prévention de ceux-ci en milieu professionnel et familial. « L’objectif de cette sensibilisation est double : porter l’information sur l’interdiction des VBG et du travail des enfants, puis en montrer la gravité, tant du point de vue social que légal », a expliqué M. Coulibaly, premier responsable du centre social de Zuénoula et animateur de la session.
Les chiffres sont alarmants. Selon Reuters, 87 millions d’enfants en Afrique de l’Ouest sont concernés par le travail des enfants, dont 378 000 en Côte d’Ivoire. Concernant les VBG, près de 89 000 femmes et filles ont perdu la vie sur le continent. Le phénomène touche également le milieu scolaire : un élève sur trois, âgé de 11 à 15 ans, est victime de harcèlement. Si les risques sont équivalents pour les garçons et les filles, les violences psychologiques touchent davantage ces dernières.
Face à ces réalités, les participants se sont dit édifiés. « Nous pensions que les VBG se limitaient au viol ou au meurtre. Nous ignorions que certains gestes du quotidien, comme faire porter une charge lourde à un enfant ou le frapper, en faisaient partie », a témoigné un représentant de la communauté Dida.
À travers cette action, SUCRIVOIRE réaffirme son engagement citoyen, sociétal et son rôle actif dans la sensibilisation des populations rurales à des problématiques cruciales.